Salomé

Un jour je suis rentré chez moi

Y a bien longtemps ou un peu moins

J’sais plus, tout ça c’est de mémoire

D’intelligence artificielle

Celle d’un esprit binaire

Au garde à vous devant les femmes

Belles

Une hydre de zéro et de un

Mon cœur barbare entier pour toi

Je t’ai semblé immobile

A ne plus savoir où donner de la tête

Un jour je suis rentré chez moi

Au beau milieu d’une longue nuit

Oui Juste après t’avoir revue

Je suis rentré tout seul chez moi

Et seul devant mon dernier verre

Je me suis dit Merde la poésie

Merde la poésie

Merde la poésie !!

Un jour tu es rentrée chez toi

Il y a longtemps que je  t’aime

Mais toi ton monde c’est là-bas

Derrière le seuil de mon âme blême

J’étais au volant

Avec l’excuse de ne pas rencontrer ton regard

Tes yeux insolents

Que j’aurais voulu croiser sur le quai d’une gare

Toi tu prends tous les trains

Pendant que moi je raccroche les wagons

Il y a longtemps que tes reins

D’or, émeuvent ma vague vie d’illusions

Un jour je suis rentré chez toi

Dans ta tête

Un dernier soir aux abois une balle

Dans ma tête

Cribas 01.05.23

Une réflexion sur « Salomé »

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