Ignorer la tempête vers laquelle tu te diriges droit devant. Tout se passe à l’arrière du peloton de ta propre vie déroutée.
Rêve d’anarchie sans bouger le petit doigt. La jeunesse et les rêves se sont posés dans un abri, quelque part sur la route lorsque tu es reparti sans ton sac à dos.
La mémoire est ainsi, un enfouissement qui resurgit.
La mort court toujours, un peu dans tous les sens, en quête de sa compilation de données.
Ils ont toujours songé que tu étais fou, songé sans le dire mais songé si fort que la folie est devenue ton seul rempart. Se déconstruire à l’aune de l’image dans leur miroir. Redessiner son reflet propre en tirant de larges traits sur les lignes de flou.
Ta vie intérieure se passe de la fatuité du monde extérieur. Ils ont en eux que c’est une tare de refuser de participer au jeu de l’affront contre front.
Adolescent attardé, ta rébellion est cultuelle et tu n’en oublies jamais une prière. Tu es perdu pour ce monde, mais jamais je na t’ai vu, pourtant, sembler manquer de boussole.
Ils disent que tu es déboussolé alors qu’on leur a indiqué le nord durant toute leur vie.
Moi j’aime ton sud, d’est en ouest. Libre comme un second soleil au milieu du front.
Si tu vieillis tu deviendras sourd sans conséquence. Tu ne t’es jamais dirigé à l’ouïe.
Si tu vieillis, tu sais déjà que les voyants n’ont pas besoin de leurs yeux très longtemps.
Tu regardes au loin, dans le passé comme dans le futur.
Ignorer la tempête vers laquelle tu te diriges droit devant. Tout se passe à l’arrière du peloton de ta propre vie déroutée.
Des centaines de bifurcations furent propositions. Parfois t’as fait un détour.
Mais tous les chemins mènent à la poésie. Aujourd’hui sur ton autoroute déserte tu prends de la vitesse. Rien n’est plus beau que la vue d’un monde effectuant des tonneaux au ralenti dans la belle allure de ta vision périphérique.
Je n’ai de pas de mots pour le mal qui t’habite. Pas de maux, ce n’est que le mâle qui t’habite.
Tu prends de la vitesse sur la côte, de la hauteur sous pente, c’est la rançon de la gloire de l’apprenti perché qui n’a jamais scié sa branche, posté toujours, sur le même appentis. Tu as détesté le travail et l’argent, sans savoir que ton travail a payé, et que c’est de l’or qui coule dans tes veines de métal aujourd’hui. Tu es spécial, intrigant, mauvais comme l’ambition interdite, bon comme la justice réelle et possible.
Tu as tout ignoré des mises en garde à vous. Afin d’éviter les chaines de leur organigramme prévisionnel tu as aussi balancé des millions de bébés avec l’eau de la douche.
Célibataire sans enfants, à chaque fois tu exploses de sourire en cochant les cases de l’oncle Sam Napoléon.
Les private joke entre ta vie intérieure et toi ont l’obligation de se faire discrètes, car c’est par ce biais qu’on passe au travers, qu’on donne l’impression de marcher sûr, dans les clous.
Tu leur fais peur avec ton air indéchiffrable, symbiose d’un naïf et d’un chacal.
Non comestible pour la société de consommation, hirsute et névrosé, QR code inconnu.
Ton rêve est si machinal que tu en as perdu les clés de compréhension. Peu importe. Le soleil brille comme une auréole cramée au-dessus de ton crâne bientôt chauve. Le temps passe comme un poète traversant ton époque. Les greniers des familles en proie à leurs souffrances victimaires, et ployant sous les victuailles du présent, sont emplis de Van Gogh et de carnets Baudelairiens en voie de recyclage bio. Moisissures et confettis hors concours.
Ignorer la tempête vers laquelle tu te diriges droit devant. Tout se passe à l’arrière du peloton de ta propre vie déroutée.
Tes rêves t’emplissent les poumons, tu as refusé l’esprit sous-vide. Ton âme suit un arc précis, et c’est celui de n’avoir aucun but. Tu te nourris de la fraîcheur des civilisations, ainsi tu t’ultra-transformes en conservant un goût universel.
Tu ignores la tempête droit devant, c’est ton instinct, ta véritable version. Tout le reste semble bla bla et tergiversation.
Cribas 30.03.2025
Prévoir, compter, ployer.
Sous leurs poids.
Des mots encore, toujours, les mêmes identiques tellement différents.
QRcode inconnu, c’est peut-être mal cherché, mal trouvé, pas assez.
Atermoiements et dérobades.
Seulement, il n’est jamais trop tôt pour secouer les poussières des poutres de l’œil du voisin. C’est nos vieux qui en parlent le mieux.
Prière d’insérer quelques mémoires dans la carte.
C’est quand elle revient qu’on se dit ahhh, oui.
Ne pas avoir de but en est un.
Touché-Sombré.
Non, secoué et arimé.
Zoom intérieur pour un brin d’intemporel en parade de Nevers aux Langueurs d’onde…