Comme une étoile sur le fond d’un océan
Je disparais de son planétarium
Echoué dans l’onde où je retourne à mon silence
Je me jonche en flashs de rhum
Les femmes
Dans les profondeurs loin des surfaces impeccables
Tout est pourrissement et vermoulures
Pourriture enfermement,
Tapis souillés de crasses urgentes planqués sous les tables
Les gens
Comme une ronce venue trop près de sa rose
Je suis chassé, de ses humeurs interdites
Lorsque son élégance, tout en élégance, prend la fuite
Devant le désastre nonchalant de ma prose
L’Amour
Sur le fil du rasoir et de la tronçonneuse
L’homme le chêne la femme et le hêtre
S’empilent sur le rebord d’amours heureuses
Dans l’espoir que l’un vivant chasse l’autre bête
La survie
L’enfant à qui l’on tord la clavicule
Et qui n’a jamais d’épaule pour pleurer
Avalera toutes sortes de pilules
Et sera peut-être beau à résilier
Le détachement
Comme une étoile sur le fond d’un océan
Je disparais de son planétarium
Echoué dans l’onde où je retourne à mon silence
Je me jonche en flashs de rhum
La fin
Plus une scène sur fond vert
L’amour aura fait son temps
Même sans effets spéciaux
Tout décor a son envers
La mort
Cribas 28.06.2024