Tous les printemps embrasent
Parfois d’un seul baiser brûlant dans l’infini d’une existence
D’autres fois c’est la révolte d’une saison
Qui s’incline devant la nature de l’homme
L’état du Liban saigne
Et les Talibans se font seigneurs
L’Iran tente de se faire oublier
En perçant sur youtube
La Libye sert de coupable lointain
Et Bachar Al-Assad
La Syrie ébauche un rire de façade
Et Kadhafi en français dans le jardin
Tous les printemps embrasent
Mais l’homme seulement
Sait suspendre ses phéromones
Au dessus de l’hiver inquiétant
L’état du monde avec ses petits baigneurs
Hommes de demain filant des beignes
Baigne
Dans l’horreur des petits matins de sang
Elle descend lentement
Chaque jour en flammes
En l’homme violent
La bêtise en nous couinant ses petits hurlements
Tous les printemps embrasent
Et parfois le feu de l’amour étouffe
Alors la guerre
A l’intérieur sort son glaive à pleine main
Et pleuvent les coups
Et pleurent les couronnes
Et suivent les sots
Parfois encouragés par leur matrone
Car une femme seulement
Sait répandre ses phéromones
Dans le nez duvet de l’automne
Où l’hiver du monde prend forme
Tous les printemps embrasent
Préparez vos mutants
La nature est immense et l’atome est bourrasque
Soufflés par la guerre
Les hommes s’apitoient au travers de leurs masques
Rompus aux solitudes
Et aux denrées rares du cœur
Leurs plus belles attitudes
S’expriment aux fronts de sueur
Ce jour n’oubliez pas le chant
Les hirondelles frôlant les chanterelles
Une dernière fois dansez la terre
Cribas 08.12.24
Aaaah j’aime ta politique non politicienne ! L’humanité et le monde qui battent le pavé du même sabot ! Oui ça pulse !