Nous ne parlerons plus
Nous n’écrirons plus pour vous
La destination de nos rêves restera l’inconnue de votre équation à plusieurs milliards de quidams
Englués dans le fossé
Tout est faussé
A l’extérieur
Népotisme de palaces et d’antichambres d’où l’on fomente le ferment du complot
Le piège où l’on s’embourbe
Bourbier de sable mouvant sur lequel on plante les fondations instables de la maison du peuple
Nous devrions vivre le cauchemar de votre rêve
Êtres heureux de vivre dans la peur ?
Dans la boue nous descendions tous du singe, et vous avec
Nous devions tous remonter des songes les pieds au sec
Mais il est des rêves poisseux qui alourdissent le destin
Et des essaims entiers pris dans la glue de leur grand dessein
Refermant le couvercle sur le pot
Les familles hermétiques bourdonnent
A l’intérieur
Je ne parlerai plus
Je n’écrirai plus pour vous
A chaque fois que je vais de là d’où je viens je reviens là où je vis
De l’intérieur vers l’extérieur à l’extérieur vers l’intérieur
Vivre en monarque, papillonnant en autarcie dans la cage dorée où gît ma cervelle de mondes
Seuls seront admis aux abords de mon repaire
Ceux qui abaissent le pont-levis de mon âme
M’ouvrant les yeux sans écarquiller mes paupières
Et celles qui sur les remparts dégrisent la flamme
Tout est possédé
Désir endiablé de possessions
Tout est procession
De biens à rétrocéder
Le tout sans amour
Et bien trop plein de système
Nous sommes sous l’armure
Un cœur flambant neuf
Milliards
Attendant son heure
Nous sommes la couture sous la dorure
L’âme de la parure
Les rayons persistant lorsque les reflets meurent
Nous sommes l’océan sous le déchainement des vagues
Nous survivons aux plages
Nous sommes la majorité
La sélection naturelle
Les abysses le berceau de l’onde créatrice
Nous sommes la protection de l’espèce
Le peuple des famines
Tout est procédé
A vos ordres Majesté
Tout est processus
Macaque rhésus
Cribas 04.04.2025
Qui se cherche ne trouve