Sur la tombe le masque

 

 

 

Les lanières sont usées

Les barrières non brisées

S’effilochent autour du cou

 

Tous les règnes chutent

Et dégringolent depuis la colline

Les clowns

 

Les temps pressés

Le ton passé

Des couleurs artificielles

 

Les masques tombent

Où les cimetières se renouvellent

En résignant le front

 

La vie chante trop vite

Sa sérénade

De murs d’agglos

 

Les grands espaces

Des petites maisons

Enchâssent l’espèce

 

Aux abords de ces camps

Les nomades sans lotissements

Qu’on chasse

 

La liberté a un nom

Celui de la rage

Qu’on donne aux chiens

 

L’homme lui, est un ruisseau

Avec ou sans gourde

Traversant des villes lainières

 

Autrefois bourgades de sots

Ces mégalopoles

Dont les chimpanzés raffolent

 

Les ratières y sont étroites

Le caniveau

Fait le trottoir

 

Les égoutiers en chef

Récupèrent les eaux usées

De cet espoir

 

Les manières lissent

La roue tout terrain

D’une époque à chaudes larmes

Sans lendemain

Au tout début du film

De son histoire sans fin

 

 

 

Cribas 03.05.2025

 

 

Ce contenu a été publié dans Non classé. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *