Désir contrasté

 

Dans l’amour

 

Elle est la lumière

Sous la porte de l’abri

Elle infiltre son sourire

Dans la serrure

 

Ta tristesse cloisonnée

Bien au chaud

Va faire dans la dentelle

Encore un coup d’épée dans l’eau ?

 

Le soleil

Tu vois le jour qui te pénètre

Son sourire

Se débarrasse par la fenêtre

De ton ombre

Quand elle l’ouvre

 

Les enfants tristes

Les suicidaires

Savent-ils aciduler l’enfer

Et profiter des courants d’air ?

 

Faut-il que la mère

Fautive amère

Révulse ton  brouillon

Sur les vagues où ne cesse

Le tourbillon

 

Sois un homme mon frère

Ton totem à terre

Empile les phrases nues

Du jubilé de tes frasques

 

Raconte ton enfer, ta folie, tes rêves

Tu as l’aura de la mort certaine

Et entre les dents un jargon

Qu’aiguisent leurs veines

 

Elle est la lumière

Sous la porte de l’abri

Où tu glisses dans une lettre

Que la guerre est finie

Tes atomes s’exfiltrent

 

Dans la mort

 

 

 

Cribas 08.11.2025

 

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