Assez de ces filles aux multiples chevelures
De ces garces aux regards de diamants
De ces insignifiantes qui prennent toute la lumière
De ces paresseuses intellectuelles
A la bouche trop grande et trop ouverte
Elles gâchent tout jusque dans le ciel
Se roulent dans la fange des eurodollars
Dénonçant l’égocentrisme barbare
Des mâles, depuis leurs mirettes anciennes
Assez de ces chiennes qui nous rendent vulgaires
De ces tueuses d’espérances
Et d’amours et d’enfances
De toutes ces clinquantes déglaçant ces quelques vers
Car le ciel est fermé, et la terre s’ouvre sous mes pieds
Elles gâchent tout jusque dans le ciel
Se roulent dans la fange des eurodollars
Dénonçant l’égocentrisme barbare
Des mâles, depuis leurs mirettes anciennes
Assez de ces jeunes pousses aux maturités brillantes
Maquillées comme des chromes
Délurées acérées sous les dômes
Toutes ces flammèches pas plus que bougies de décoration
Qui me descendent en femmes et pleurent mes agressions
Elles gâchent tout jusque dans le ciel
Se roulent dans la fange des eurodollars
Dénonçant l’égocentrisme barbare
Des mâles, depuis leurs mirettes anciennes
Assez de toutes ces putains dans la nébuleuse décadence
Eveillant en moi une harmonie lassante
Implorant de moi un grand amour apache
En même temps que l’assourdissant clic-clic du cash
Car le ciel est claqué, usé, et reviennent les flammes aux fourneaux
Elles gâchent tout comme des premiers mâles
Se reniflent le cul comme des premiers mâles
Avides d’or et de plastiques comme des premiers mâles
Amazones déchues regagneront leur rang de femelles
Lorsque l’embrasement général de la rage à nouveau
Des mâles premiers.
Cribas 14.03.2012
(Publication originelle blog de Cribas 2005-2018 + poésiphonie encore indisponible ici)