Désabusé,
Traversant le monde
Enroulé dans son ventre.
Il marche sur la tête
L’âme haute
Captif d’un songe enfermé dans l’espace.
Tant de sentiers par lune noire,
De trébuchets et de ravins.
Pourtant
La beauté de la pluie qui tombe
Ou celle du soleil immobile
Est habituelle.
La beauté est un ordre
Auquel on oublie d’obéir,
En se maculant d’un fiel machinal.
Remous sur la piste,
Derrière le pas des abusés.
Elle court un peu
Pas trop vite
Effaçant lentement le nuage gris.
Blanchiment de l’orage.
Chacun est libre de danser
Sous la tempête.
Sa douce piqûre
De guêpe et de rappel
Dardait d’incisives
L’addiction au venin
Des lèvres de l’hôte sur sa nuque.
Confusion des poisons.
Cribas 07.01.2024
friXionnelle.S