Des illusions

 

 

Je parle complicité

Et tu penses connivences

Je te parle d’amour

Et tu penses attachement

Je te pense quand tu parles

Et quand je parle tu penses

 

Je rêve de nous deux

Et t’imagines le pire

Alors je rêve de toi

Et tu t’imagines

J’imagine quand tu rêves

Mes rêves que t’imagines

 

Je te donne ma force

Et tu me forces à fuir

Je te donne mes yeux

M’efforçant de mentir

Je donne ce qui rend force

Force ce que tu me donnes

 

Je comprends ton dilemme

Et tu vois mes faiblesses

Je comprends ce qu’on aime

Toi tu vois ce qu’on laisse

Je comprends que tu vois

Que tu vois ce qu’on prend

 

J’écoute ton langage

Et tu entends mes mots

J’écoute ma rage

Dans ton verre de guillemot

J’écoute quand tu entends

Et j’entends qu’on se coûte

 

Je touche ton corps

Tu effleures ma peau

Je touche ton cœur

Et fanent nos fanaux

Naïve candeur qui te touche.

Effleure ma bêtise à la louche

 

 

Cribas 08.01.25

 

 

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2 réponses à Des illusions

  1. mirage dit :

    Ni tout à fait la m’aime ni tout à fait une ouche…. ces deux flammes qui s’entrelacent et s’en lassent en un jeu où je tu le feu…qui crépite encore…

  2. @ude dit :

    En chair ou en invisible, ronde de soi.

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