Tu as souvent bousculé mon trottoir
Le matin sur la route de nos croisades
Pour nous deux il sera toujours trop tard
Et j’évite le bleu profond de ton jeune âge
Mais lorsque tes yeux, maladroitement
Eclairent la périphérie de mon regard subtilement flou
Je m’imagine traversant les décennies
Jusqu’à ton siècle à genoux
Pour y poser librement des vers d’avenir
Et te réciter l’entêtante fin de tout
Si tu survis sans perdre le sud
Si déjà tu survoles le monde de tête
Et que par cœur ton existence en miette
Se révolte par habitude
C’est que ton aveuglement va dans la bonne direction
Avec le soleil dans les yeux
On brûle d’innombrables feux rouges
Sous les huées des planctons jaloux
Des salauds dirigistes aux carrefours
Continue tout droit
Toujours toute droite planque ton cœur au bon moment
En mêlant le maléfice à ton innocence de surface
Alors ils te reconnaîtront
Acidulés par la méfiance
Comme on aime
Le feu d’artifice déclarant enfin la nuit dans nos jours monotones
Tu as souvent bousculé mon trottoir
Le matin sur la route de nos croisades
Pour nous deux il sera toujours trop tard
Et j’évite le bleu profond de ton jeune âge
Mais lorsque tes yeux, maladroitement
Eclairent la périphérie de mon regard subtilement flou
Je m’imagine traversant les décennies
Jusqu’à ton siècle d’avenir
Pour y poser librement ma tête sur tes genoux
Et te réciter l’entêtante fin de tout
Cribas 09.11.24
Bonsoir Cribas 😉
ça fait un bail !
J’espère que tu ne m’en voudras pas de débarquer comme ça par surprise lol
Je vois que tu n’as jamais lâché ton blog et ravie qu’il en soit ainsi.
Je te souhaite une bonne soirée et qui sait ! peut être à bientôt pour d’autres mots.
Bonsoir Juliettevipe,
Que je t’en veuille? Really? Non vraiment, ça fait plaisir 🙂
Oui ça fait un bail. Je suis étonné, mais agréablement surpris de te voir ici.
(J’ai mis un peu de temps à te répondre car je ne viens pas tous les jours ici)
J’espère te revoir, et si tu as un lien n’hésite pas à le laisser, ici ou en privé.